fbpx

Pourquoi les enjeux du bien-vieillir nous concernent tous

En 2040, un Français sur trois aura plus de 60 ans. Les impacts du vieillissement de la population sur notre société sont majeurs et nous devons tous nous y intéresser.

Nous sommes chanceux en France de vivre dans un pays avec la plus longue espérance de vie : 84,5 ans pour les femmes et 77,8 ans pour les hommes.

Nous attendons avec impatience la retraite et nous avons raison, car nous pouvons espérer avoir de nombreuses années pour en profiter.

À quel âge sommes-nous considérés comme “vieux” ?

Tout dépendra de la personne à qui vous le demandez. Si cette personne est dans la vingtaine, il vous dira soixante ans et un quinquagénaire pour annoncera qu’on ne peut pas se considérer comme “senior” avant soixante-dix ans.

Nous associons la vieillesse ou le “grand âge” à la dépendance – ne plus être capable de s’occuper des besoins essentiels (se nourrir, de déplacer) sans aide. Le taux de dépendance est relativement bas jusqu’à 75 ans. Mais il augmente rapidement à partir de cet âge.

L’âge moyen de la dépendance est de 78 ans pour les hommes et 83 ans pour les femmes en France (Insee). Cette situation implique qu’une solidarité doit s’organiser autour de la personne : en premier, une solidarité familiale assurée par les proches – les aidants familiaux – et également une solidarité collective, avec des prestations sociales ou aides d’associations – aides financières et intervenants à domicile. Toutes ces aides ont pour objectif de prolonger au maximum le maintien à domicile de la personne aidée.

Pourquoi le maintien à domicile est-il un enjeu de société ?

Maintenir à domicile les personnes âgées dépendantes est primordial :

  • maintenir les personnes dépendantes dans leur logement leur permet de garder leurs habitudes de vie et relations de voisinage.
  • il y a de plus en plus de seniors en France et l’offre en résidences spécialisées est encore trop limitée.

Mais cela implique que le logement soit adapté pour limiter les accidents domestiques et qu’un proche les aide à gérer leur quotidien, même si des aides à domicile sont sollicitées.

Réussir à développer le maintien à domicile nécessite donc que la personne soit accompagnée par des “aidants”, souvent le conjoint et/ou les enfants.

Or le nombre d’aidants tend à diminuer : séparation des couples, nombre d’enfants en baisse, enfants qui ne vivent plus à proximité géographiques…

Nous serons tous un jour ou l’autre amenés à devenir Aidant

Gérer un proche dépendant génère une charge mentale importante, pas toujours compatible avec sa propre vie déjà bien remplie. Le rôle d’aidant n’est pas encore assez reconnu en France. De nombreuses personnes doivent arrêter de travailler ou passer en temps partiel pour réussir à tout concilier.

Il est conseillé aux aidants de travailler à prendre conscience de cette charge, et la qualifier. Celle-ci peut en effet être vécue comme envahissante, chronophage et apparaître comme un fardeau pour certains. Il faut prendre du recul pour la reconnaître, chercher de l’aide et travailler à la surmonter.

Les enjeux sont de regagner de la liberté pour l’aidant, tout en conservant un bon accompagnement pour la personne aidée. Cela peut passer par :

  • solliciter des aides financières,
  • rencontrer les associations locales,
  • embaucher des aides à domicile,
  • utiliser des solutions de gestion à distance, comme Payelo, solution d’aide pour gérer les dépenses à distance.

BLOG

D’autres articles à vous proposer